Note d’intention

Une situation simple devient le terreau d’une monstration de la vie, des multiples choix à faire à chaque seconde, avec son lot infini de conséquences possibles, le tout nous menant sans faille à notre funeste destin. Telle l’eau s’écoulant dans un siphon.

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Au croisement du tragique, du comique, et du dérisoire, la scène est jouée, puis rejouée plusieurs fois, « pareille mais différente », pour amuser le public avec des chemins variés et des issues aussi surprenantes que l’existence des trous noirs.

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Le registre

Le projet prend sa source dans une volonté de pratiquer le langage du burlesque au théâtre. Un travail basé sur la contrainte ouvre les portes du gag et de l’absurde.

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Fiction et réalité

Une intention particulière est apportée à cette nouvelle écriture. Il s’agit de jouer un spectacle tout en jouant de la réalité du moment.

Le technicien travaille à vue du spectateur. Il accomplit ses tâches naturellement tout en s’amusant avec les interactions comédien/technicien. Le comédien joue son personnage tout en laissant entrevoir sa vraie personne à travers ce double jeu avec le technicien.

L’enjeu est de donner à voir des personnes proches de la réalité mais suffisamment décalées pour en faire des personnages de théâtre et servir « sur un plateau » la comédie humaine.

Le théâtre d’ombre vient également appuyer l’alternance réalité fiction. Il est, comme une porte ouverte à tous les imaginaires, dédié à la suggestion, l’expression d’images absurdes, interdites, détournées, comiques, insoutenables, inexplicables, loufoques, …

Un fusible, un adoucisseur de situation, une ponctuation des séquences, un support de gag…

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